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Crédit russe de 1,5 milliards à l’Angola
La branche d’investissement de la deuxième banque russe, la VTB Group a accordé à l’Angola un prêt de 1,5 milliard pour des projets d’infrastructures. La même banque avait déjà octroyé des prêts en 2011 pour un total de 300 millions de dollars. Alors que les recettes fiscales ont connue décrue significative, en rasion notamment de la baisse des exportations de pétrole, les chantiers pour la reconstruction et la modernisation du pays ne cessent de drainer de ressources financières colossales. Depuis quelques années, l’Angola s’est tourné vers loe marché des capitaux et la multiplication des lignes de crédit des pays fournisseurs de techologies et équipements. Pour la première fois depuis l’indépendence, l’américano-canadien General Electric ouvrira une ligne de crédit d’un milliards de dollars pour la fourniture d’équipements des linges de chemin de fer (notamment des locomotives) et pour le secteur énergétique.
Source: AfriqueAsie, décembre 2012
Pékin, premier partenaire commercial de l’Angola et pionnier dans la reconstruction
Partenaire stratégique, la Chine occupe un place de choix dans l’économie, notamment pour la réalisation de grands travaux publics que Pékin finance par des prêt à long terme. La Chine est le premier partenaire comercial de l’Angola avec 36 milliards de dollars d’échanges en 2013.
Si environ la moitié de la production angolaise de pétrole (qui a baissé récemment pour des raisnos techniques, passant à 1,6 millions de barrils para jour en juillet 2014) est actuellement exportée en Chine (l’Angola est pour ce pays le deuxième fournisseur de pétrole après l’Arabie saoudite), elle n’est pas uniquement le fait des remboursements des prêts concedés par Pékin. Une partie du pétrole est tout simplement vendue, y compris lorsqu’il est extrait par des compagnies occidentales, comme Exxon ou Total.
La Chinese International Fund (CIF), groupe privé basé à Hong Kong, est fortement impliqué dans la réalisation de grands travaux, tel le nouvel aéroport de Luanda dont la construction (2,9 millards de dollars) est dans la phase finale.
En dépit de revenues realativement élevés, tirés surtout des recettes pétrolières, la reconstruction de ce pays deux fois plus grand que la France, devenu depuis dix ans un gigantesque chantier, exige en effet des investissements colossaux. Le secteur de l’énergie électrique, l’assainissement des villes, notamment de la capitale que compte désormais 7 millions d’habitants, soit un tiers de la population angolaise, ou encore ceux de l’éducation et la santé figurent parmi les priorités actuelles. L’autre effort à l’ordre du jour est celui de la relance de la production agricole, dont le potentiel est considéré comme l’un des plus importants du continent africain.
Source: Afrique Asie, octobre 2014